Gwenaëlle Abolivier, grand reporter pour la radio, s’est tournée vers la littérature. Une résidence d’écriture l’a amenée à Ouessant, sous le grand phare du Créac’h, d’où elle nous a rapporté ces petits textes délicats.
Par exemple :
Venir à Ouessant, c’est se découvrir une passion pour le mécanisme des grandes horloges. On se prend à regarder les faisceaux lumineux des cinq phares qui peuplent le paysage, à écouter les paroles et les rumeurs qui circulent d’un bout à l’autre de l’île aussi vite qu’un météore, à chercher dans le ciel les girouettes sculptées par les marins de commerce et les gardiens de phare. Et un beau matin, on part plein Est marcher sur son ombre en même temps que les rayons du soleil se lèvent sur le Cromlech...